La Joie de vivre

LA JOIE DE VIVRE.

La joie de vivre peut être intense mais furtive :

Les bras de votre enfant serrés autour de cou

Ou entendre chanter BEART et son eau vive

Cela vous semble peu, pour certains c’est beaucoup.

C’est la joie dans les yeux du vieillard grabataire

A qui l’on a donné un peu de sa chaleur

En prenant, dans nos mains, serrées et solidaires

Sa pauvre main usée, tordue par le labeur.

C’est la pain du chômage, que joyeux l’on partage

Avec notre voisin qui n’a rien à manger

Parce que, lui aussi, victime du ravage

N’a pas encore l’argent qu’on tarde à lui donner.

C’est savoir écouter, lorque l’on se réveille

Le chant du premier merle annonçant le printemps

Ce charmant babillage, est l’une des merveilles

Que DIEU, nous a donnée parmi tous ses présents.

C’est la rose, l’œillet, le lys ou la jonquille

Qui embaument, ravissent et nous laissent songeurs.

Posez à vos parents, petits garçons et filles

La sublime question  ‘’Qui invente les fleurs’’ ?

Se sont-ils seulement, une fois dans leur vie

Penchés sur les dessins parfaits et colorés

D’un paon faisant la roue, orgueilleux et ravi

De tournoyer pour eux,  conscient de sa beauté.

Et celui qui le veut, ne peut rester de glace

Devant l’Intelligence de toute Créagtion

La VIE, est la première, qui nous jette à la face

Qu’il n’est point d’Être humain, encore au diapason.

C’est çà, la joie de vivre, pour moi ce fût la mienne

Elle a changé mon âme, car elle m’a prouvé

Que, même dans les deuil, ou quelques soient mes peines

Quelqu’un de bien présent, est là, à mes côtés.

La joie de vivre enfin, c’est de pouvoir me dire

Que l’invention de l’homme, n’apporte rien de bon

Mais que la vie sur terre, n’est qu’un petit navire

Qui, un jour, voguera vers de beaux horizons.

Madeleine BESSONNEAU.